Opinions - 31.07.2012

« NidaaTounes » : l'espoir face au chaos

Par qui sommes-nous gouvernés ? A priori, la réponse est claire : par les dirigeants du parti islamiste Ennahdha. Plus personne ne peut sérieusement croire en l’existence d’une coalition de partenaires égaux (la Troïka), surtout depuis l’épisode grotesque de l’extradition de l’ancien premier ministre libyen, M. Baghdadi Al Mahmoudi, qui a mis si crûment en lumière le rôle négligeable joué par Moncef Marzouki à la tête de la République, et la position humiliante de « Si Mustapha » (président actuel de l’ANC), désormais dans le rôle du supplétif contraint d’obéir aux ordres par amour du pouvoir. Mais avoir établi leur identité ne nous permet pas de savoir pourquoi les nouveaux dirigeants nahdhaouis ont plongé la Tunisie dans le chaos et l’insécurité. Plusieurs théories circulent, pas forcément incompatibles d’ailleurs.

Ennahdha : Un clan au service des Américains et leurs alliés ?

La première hypothèse ferait d’Ennahdha l’allié objectif des États-Unis et d'Israël dont la stratégie commune a toujours été d’affaiblir et de diviser les peuples arabes et musulmans afin qu’ils restent dans un état de sous-développement perpétuel. Cela passe par la guerre directe, comme en Irak, ou par le soutien apporté aux monarchies,et aux forces réactionnaires et conservatrices représentées aujourd’hui par les mouvements islamistes. L’accueil incroyablement chaleureux de John McCain (ancien candidat républicain à la présidence américaine, et partisan acharné d’Israël) à Tunis par M. Jebali, la volonté de remplacer le français par l’anglais, la rupture des relations diplomatiques avec la Syrie, devançant même les désirs des Occidentaux, tous ces éléments tendent à accréditer cette thèse. Ennahdha, au même titre que les moudjahidines afghans des années 1980, ou les islamistes somaliens depuis les années 1990 (les « Chabebs »), constitueraient les « idiots utiles » des Américains et des sionistes, toujours prêts à retarder et à trahir la renaissance arabe et musulmane du moment qu’on leur accordele droit de voiler et d’opprimer les femmes et d’imposer leur interprétation bigote, étroite et fausse de l’Islam. Il est vrai que pour les islamistes sunnites du monde arabe (frères musulmans, wahhabites, ou autres salafistes), les vrais ennemis ne sont ni les Américains, ni les sionistes, mais les femmes non voilées (les safirat, dirait Marzouki), les athées, les laïcs, les musulmans non wahhabites, et les  chiites iraniens ou arabes.

Ennahdha : Un clan au service des pétromonarchies ?

Une autre hypothèse serait que les militants d’Ennahdha, en détruisant la Tunisie moderne et éclairée mise en place par Bourguiba, ne feraient qu’appliquer les doléances et les ordres de ceux qui les financent directement, c’est-à-dire les pays du Golfe, Qatar et Arabie Saoudite en tête. Ces obscurantistes du Golfe qui considèrent l’émancipation de la femme tunisienne comme une menace à la pérennité de leur modèle social archaïque et dictatorial. Ceux qui en veulent tant à notre société tunisienne émancipée, contre laquelle ils sont désormais en guerre. Le fait que notre ministre des Affaires étrangères, M. Rafik Bouchlaka, ait été un salarié du Qatar, le fait que les déclarations officielles du gouvernement soient adressées en priorité à Al Jazira et non à la télévision nationale, le fait que l'Emir de Qatar visitant la Tunisie s'y comporte comme en pays conquis, le fait qu’El Quaradhaoui ait été accueilli en libérateur à Tunis,  le fait que le congrès d’Ennahdha ait été couvert en direct par les caméras d’Al Jazira, les éléments en faveur de cette thèse sont innombrables. Mais il n’y a rien de surprenant à cela : aussi curieux que cela puisse paraître, les militants d’Ennahdha sont réellement persuadés et fermement convaincus que les habitants du Golfe sont plus moraux et plus vertueux que leurs compatriotes tunisiens. Voilà pourquoi ils poussent leurs femmes à porter le hijab ou le niqab, et non le sefsari, et voilà pourquoi ils invitent des prédicateurs égyptiens au lieu d’écouter les théologiens tunisiens. En d’autres termes, ils ont honte de la Tunisie, de ses symboles, de ses fêtes nationales, mais admirent la culture, les coutumes et les rites religieux des monarchies du Golfe. C’est aussi pour cette raison que les ennemis de leurs mentors qataris (Iran, Syrie, chiites libanais) sont aussi leurs ennemis, et que les amis des qataris (Américains et Israéliens) sont maintenant les leurs. Ils ne sont pas simplement liés par des intérêts financiers aux pays du Golfe : ils aiment littéralement d’un amour sincère et pur tout ce qui provient du désert d’Arabie, et méprisent d’une haine toute aussi intense leurs compatriotes qui ne partagent pas leur dévotion.

Ennahdha : Des incompétents ?

Une troisième hypothèse, qui malheureusement prend de plus en plus de consistance chaque jour, voudrait qu’Ennahdha soit la plus grande collection d’incompétents que la Tunisie ait jamais connue. Plus grave, depuis qu’Ennahdha est au pouvoir, les voyous font la loi dans la rue, après avoir fait main basse sur de larges secteurs d’une économie parallèle en expansion, en dehors de tout contrôle étatique. L’eau n’est plus distribuée, les coupures d’électricité sont devenues la norme et non plus l’exception, les ordures ne sont plus ramassées, transformant la Tunisie en vaste poubelle à ciel ouvert, l’épreuve du baccalauréat 2012 s’est transformée en concours de triche, etc. La corruption et ses exemples de « racket » à l’échelle individuelle ou collective se multiplient dangereusement, rappelant aux Tunisiens les affres de l’époque des Ben Ali-Trabelsi. La loi proposée par Ennahdha pour « indemniser » ses anciens condamnés, en plus de ne pas être inscrite dans le budget 2013, est déjà d’un goût très amer pour tous ceux qui souffrent de la misère et du chômage, et pour ceux qui gardent de mauvais souvenirs du « 26 26 ». C’est comme lors des razzias de naguère, lorsque les chefs victorieux se distribaiuent le butin (biens et personnes), au nom du droit à la « ghanima », légitimé par des fatwas de leurs religieux.

Nommer à la tête de n’importe quel service de l’État un membre d’Ennahdha est le plus sûr moyen de le saboter, et de le voir cesser d’être efficace. Le roi Midas, dans la mythologie grecque, possédait le pouvoir de transformer tout ce qu’il touchait en or : Ennahdha possède un don inverse, celui de faire échouer tout ce qui fonctionnait jusqu’à présent, autrement dit le don de transformer l’or en plomb. Et cette incompétence généralisée, ils en sont les seuls responsables : dans les pays du Golfe ou aux États-Unis, les ordures sont ramassées, l’eau et l’électricité sont distribuées, et on obtient ses diplômes en travaillant, et non en trichant. Personne ne leur a demandé d’être incompétents : ils ont réussi à l’être sans l’aide de personne.

Mais quelle que soit l’hypothèse retenue (et peut-être sont-elles toutes les trois vraies), il est sûr que la Tunisie ne sortira pas indemne de ce traitement de choc, et nous commençons à voir les premiers signes du nouveau pays qui se profile, avec en perspective les dangereuses conséquences pour l’État tunisien.

Diminution du périmètre étatique

La première conséquence est la diminution du périmètre de l’État à l’échelle du pays. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ennahdha, l’État a pratiquement cessé de fonctionner dans de vastes portions du territoire, laissant les salafistes, les trafiquants, et les voyous en tous genres faire la loi, dans des zones de non-droits de plus en plus nombreuses. Depuis qu’Ennahdha est au pouvoir, les appels au meurtre (proférés par les salafistes) se trouvent légitimés, puisqu’ils ne sont jamais sanctionnés par les juges. Il en est de même de la violence de quiconque porte une barbe. Des milliers de délinquants, de criminels, de pédophiles, sont libérés et lâchés dans la nature, au milieu de nos enfants, sans que nous n’y puissions rien. La justice est aux mains de juges laxistes. Elle est de plus en plus instrumentalisée par le pouvoir exécutif : dure avec les victimes, et clémente avec les criminels. La notion de l’Etat moderne semble étrangère aux Nahdhaouis, Comme leur sont encore insupportables l’émancipation de la société tunisienne et son entrée dans l’Histoire moderne. Aussi n’auront-ils de cesse de continuer d’affaiblir l’État par étapes, et de détricoter la société tunisienne par petites touches aujourd’hui, et, au besoin demain, par la violence. Dans beaucoup de régions tunisiennes, l’État tunisien ne s’est pas islamisé, il a tout simplement disparu.

Chute du rendement des activités étatiques

L’Etat n’a certes pas disparu partout. Dans les villes côtières, on peut avoir l’impression que peu de choses ont changé depuis le départ de Ben Ali. En réalité, beaucoup de choses ont changé : Ennahdha a réussi la prouesse de faire pire que Ben Ali, car ce qui les intéresse,c’est surtout de mettre la main sur les appareils et centres de pouvoirs, c’est de voiler les femmes tunisiennes, et d’appeler au meurtre de ceux qu’ils désignent comme hérétiques et mécréants, au nom d’une prétendue défense du sacré, au périmètre toujours extensible au gré des intérêts du moment. Bien faire fonctionner une administration leur importe peu. Dès lors, plus rien ne fonctionne, et l’on assiste à une chute, triste mais inexorable, du rendement des services de l’État et des entreprises qu’il contrôle. La petite corruption, celle des petits fonctionnaires, explose, sans que la grande, celle des anciens associés des Trabelsi et celle de leurs successeurs, ne diminue. Le pays n’a jamais été aussi sale, les citoyens n’ont jamais été aussi démunis face aux inondations et aux incendies. Et que dire des coupures d’eau et d’électricité, que l’on croyait réservées aux pays d’Afrique subsaharienne ? L’État tunisien est en train de disparaître, et quand il existe encore, c’est sous une forme dégénérée, incapable de fonctionner convenablement.

Absence totale de perspectives à court, moyen et long terme

En d’autres termes, plus Ennahdha nomme des gens incompétents dans l’administration, plus son contrôle du pays diminue, puisque l’on assiste à la stérilisation de l’efficacité des services dirigés par des Nahdhaouis. L’État tunisien est en train d’être euthanasié à petit feu, faute de perspectives, d’investissements et de compétences. Malheureusement, même s’il s’agit probablement de la conséquence inévitable d’une telle concentration d’incompétences à la tête de l’État, les dirigeants et militants d’Ennahdha ne trouvent pas cela grave. Réussir à « islamiser » l’État tunisien aurait été pour eux préférable, mais le détruire de l’intérieur fait tout aussi bien l’affaire, du moment qu’ils construisent dans le même temps un État islamique parallèle, destiné à remplacer celui qu’ils sont en train d’étouffer. L’affaire de l’université de la Zeitouna, qui s’est transformée en farce ridicule du fait de leur ignorance de l’enseignement supérieur, n’en fut qu’un signe avant-coureur. Ils recommenceront, encore et encore, jusqu’à ce que la Tunisie ressemble aux pays de leur rêve, l’Arabie Saoudite et autres Emirats du Golfe, même si le prix à payer est la destruction de la Tunisie et de son État.

L’union électorale autour de « NidaaTounes »

L’heure est donc particulièrement grave, et Ennahdha n’est pas seule à blâmer. S’ils sont arrivés  au pouvoir, ce n’est pas seulement grâce à  leur démagogie éhontée, leurs achats de voix et leurs fausses promesses ; s’ils sont arrivés au pouvoir, c’est aussi parce que le camp patriotique est arrivé aux élections plus divisé que jamais. Maintenant, nous savons : Ennahdha, et l’idéologie panislamiste qui l’anime, représentent pour l’avenir de la Tunisie un danger comparable à celui de la colonisation française des 19e et 20e siècles. L’unité nationale n’est pas seulement souhaitable, elle est indispensable si l’on veut protéger la Tunisie et les Tunisiens de l’appétit insatiable des monarchies pétrolières. Que nous soyons progressistes ou conservateurs, socialistes ou libéraux, nationalistes ou unionistes, syndicalistes ou politiques, nous devons mettre nos différents idéologiques de côté pour préserver la seule chose qui nous unit, notre patrie tunisienne, qu’Ennahdha veut nous voler, pour l’offrir sans rien demander en échange aux monarchies du Golfe. A l’heure actuelle, seul« NidaaTounes » semble être en mesure de porter cette ambition, non que Béji Caïd Essebsi soit supérieur aux autres politiciens de l’opposition, mais parce qu’il a fait ses preuves devant le juge le plus intransigeant qu’il soit, le peuple tunisien. Il est le plus connu et le plus rassembleur des ténors de l’opposition : pourquoi vouloir se priver de cet atout inestimable ? De plus, son initiative se prête particulièrement bien à une alliance électorale de grande ampleur(avec la participation active et responsable de « Al Joumhouri » et « Al Massar », et d’autres), qui sera capable, face au front islamiste mené par Ennahdha, d’opposer un front patriotique susceptible de convaincre tous les Tunisiens qui sont fiers de leur pays, de ses acquis, et de leur culture. Il faut toutefois s’assurer qu’aucune figure de l’ancien régime n’y occupe de place importante, encore moins qu’elle y soit à l’affiche. Laissons Ennahdha s’enferrer seule dans ses fantasmes et sa volonté de remplacer le RCD par un <>, et de substituer un nouvel État-Ennahdha à l’ancien État-RCD. Ne participons pas à ce jeu dangereux.

Des axes de campagne très clairs

Malheureusement, l’union électorale seule ne suffira pas ; seule des thématiques de campagne claires, sans ambiguïtés et capables d’être comprises immédiatement par le peuple pourront contrebalancer l’arsenal démagogique d’Ennahdha.

La sécurité et le retour à l’ordre constituent l’axe prioritaire de la future campagne électorale. Ennahdha a choisi d’instaurer l’insécurité pour tous, le désordre, et le chaos salafiste ; et depuis, les voyous sont partout dans la rue, et imposent leurs lois où qu’ils aillent, protégés par Ennahdha et ses juges. Rétablir l’ordre et la sécurité constitue l’exigence la plus claire du peuple tunisien.

En second lieu, la patrie et l’identité nationale doivent être défendues à tout prix : Ennahdha est persuadée que l’existence de la Tunisie, en tant que pays distinct, avec ses traditions, sa culture, sa langue et ses coutumes, représente une menace contre « l’Oumma islamique »(la communauté des croyants). C’est bien entendu l’inverse qui est vrai : une Tunisie forte, sûre d’elle-même, qui assume son histoire et sa modernité, est le plus sûr moyen de redonner force, courage et dignité à l’ensemble des musulmans du monde entier, comme elle l’a déjà fait en janvier 2011. Ennahdha est contre la nation tunisienne, et a peur de la nation tunisienne : nous devons au contraire mettre en avant l’identité nationale tunisienne, et lutter contre les traditions culturelles, vestimentaires, langagières et parfois perverses des gens du Golfe, qu’Ennahdha veut nous transmettre, voire imposer, sous couvert de religion. Ils ont honte de la Tunisie, alors que nous en sommes fiers. Leurs électeurs ne le savent pas forcément : à nous de les mettre au courant.

Enfin, la lutte contre le chômage et contre la vie chère doit constituer le troisième axe du combat politique à venir. Ennahdha ne s’intéresse pas à l’économie, et comme tous les islamistes du monde arabe, croit que l’argent tombe du ciel. Ils ne savent pas ce qu’est de travailler dur, et de se battre pour nourrir sa famille avec des salaires misérables. Leur projet de vider les caisses de l’État tunisien, à hauteur de plus d’un milliard de dinars, pour récompenser ses militants condamnés s’apparente à du vol pur et simple.

Retour à l’ordre et la sécurité ; défense de la patrie tunisienne et de sa culture contre les traditions du Golfe ; création d’emplois et partage des richesses ; voilà les seules thématiques capables de démasquer Ennahdha, de faire gagner « NidaaTounes » et de sauver la Tunisie. Ce serait, pour nous, un grand pas victorieux si, en répondant à « NidaaTounes », on se retrouverait tous engagés dans un plus vaste mouvement : celui de « BinaaTounes » (construire la Tunisie).

Une fois la victoire acquise, nous pourrons de nouveau débattre beaucoup plus finement des solutions économiques ou politiques à apporter pour optimiser la croissance tunisienne et rattraper les pays industrialisés ; mais pas maintenant. Maintenant, il faut sauver la Tunisie, à tout prix, car si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place.

Abdellatif Ghorbal
 

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54 Commentaires
Les Commentaires
Rachid BARNAT - 01-08-2012 09:10

Une analyse ponctuée d'hypothéses.... conformes à la réalité. Un très bon diagnostic dont devraient tenir compte tous les opposants à l'obscurantisme pour se décomplexer face à un discours politico-religieux on ne peut plus hypocrite ! Ils doivent affirmer notre identité religieuse, nationale ... tunisienne pour faire simple; face à ces charlatans et leur gourou qui veulent détruire notre république et notre nation .... tellement ils sont fascinés par l'or (noir ou jaune) des pétromonarques !

monk - 01-08-2012 17:50

Bravo si Abdellatif. Je souscris entièrement à votre vision. Notre pays est en danger et il faut sauver la patrie. Pour moi tout parti politique en dehors de la troika qui s'unit pas avec nidaa tounes est un traitre. Pour le moment il faut s'unir pour écarter ces incompétents mafieux.

Mhamed Hassine Fantar - 01-08-2012 19:03

Quelle analyse! Elle associe la justesse à la pertinence. j'y souscris avec enthousiasme.Nidaa Tounès est une chance qui s'ouvre au profit de la Tunisie, notre Patrie qui se prévaut à juste titre d'une histoire riche à toutes les époque, de Carthage à Kairouan sans oublier ni Mahdia ni Tunis,ni aucune de nos grandes metropoles historiques, politiques et économiques. Un grad Merci à si Abdellatif Ghorbal pour ce beau texte qui se présente comme un vrai manifeste qu'il faut diffuser.Puis-je recommander sa traduction en arabe et le faire publier dans les journeaux de langue arabe. Il me paraît souhaitable que ce Manifeste puisse toucher les masses arabophones dans nos villes et villages. pour toucherl'intellect et l'affect de nos concitoyens et nos concitoyennes, le recours à la langue arabe s'impose. Cela dit, je me suis permis de faire cette observation dans l'espoir que les textes comme celui que propose Mr. Ghorbal au lecteur fracophone puisse se faire présent partout avec le maximum d'efficacité .

ABED ANNIE,VEUVE HAMED ABED - 02-08-2012 11:13

passer à l'action utile, concrètement, voilà maintenant ce qu'il faut faire.Donnez nous des consignes claires,et nous les appliquerons,aujourd'hui plutôt que demain. Convaincre ceux, nombreux, qui croient encore que Nahdha ne fait pas peur,et estseulement un peu trop indulgent avec les salutistes.Ils voteront hélas, contre l,intérêt de leur pays et leur intérêt propre,mais là est le danger. Ce sont eux qu'il faut convaincre, par une action de terrain, quine se limite pas à des actionshumanitaires, mais impliquent la conviction politique. Ce ne sera pas sans danger, maisne pas le faire se réduit à une pigiste de salon où l'on parle entre gens déjà convaincus..Traduire cet article en arabe, le distribuer en bilingue sous forme de tracts et d'affiches .

FORT - 02-08-2012 12:08

Combien j'apprécie cet article qui brosse tellement clairement la situation de la Tunisie mise en coupe réglée par Nadha et son système destructeur pour l'idendité tunisienne, son écononmie, son niveau, son indépendance...

Fethy AJABI - 02-08-2012 19:32

Ce n'est pas faire injure à l'auteur que de dire que le diagnostic limpide et sans concession qu'il a dressé de la réalité Tunisienne correspond en tous points aux inquiétudes déjà exprimées par nombre de nos compatriotes en la matière. Les ravages causés au pays par les chantres de l’obscurantisme sont incommensurables....Nous sommes tous d'accord sur le constat, et sur les remèdes appropriés qu'il faudra administrer le moment venu. Mais ma crainte, nos craintes, devrais-je dire sont les suivantes. Sommes-nous sûrs que les élections auront bien lieu un jour, et que nous pourrons inverser la tendance?? Car à observer les atermoiements des princes des ténèbres qui nous gouvernent concernant la date du futur scrutin, la mauvaise foi tangible et criarde qu'ils affichent pour contrarier tout projet visant la mise en place d'un organisme pour veiller à l'organisation et le bon déroulement des élections des doutes m'assaillent et reste profondément sceptique quant à l'avènement de ce jour que nous attendons impatiemment. Lorsque je vois, par ailleurs, le secrétaire d'Etat Américain à la défense Léon Panetta décerner-il y a deux jours- un brevet de bonne conduite à ANNAHDA pour le travail accompli, je ne puis qu'être davantage inquiet dans la mesure où les frérots pourraient y puiser un encouragement sans frais à l'oeuvre de démolition qu'ils ont entreprise de ce joyau du monde Arabe. Les occidentaux-et à leur tête- les Américains savent pertinemment que le trio à la tête de l'Etat est en train de le conduire inexorablement dans le mur. Nonobstant, ils continuent de l'encourager publiquement à garder le cap tracé quand ils ne lui prêtent pas le compas approprié. Je dis, donc, que notre tâche à nous va devenir difficile car, outre les ennemis de l'intérieur (et je n'exagère pas en qualifiant les Nahdhaouis ainsi)avec lesquels il faut composer, il faudra désormais compter avec les intervenants extérieurs qui trouvent dans le parti ANNAHDHA -le pendant rêvé des pétromonarchies rétrogrades- un allié précieux et inconditionnel pour la refonte de la carte géostratégique chère aux BUSH, père et fils, et au nouvel ordre mondial qu'ils caressent depuis si longtemps. J'espère me tromper!

ZEGNANI - 02-08-2012 19:42

belle analyse concernant notre tunisie qui va mal en ce moment. grâce au peuple tunisien qui a réussi sa révolution pour plus de justice de dignité de liberté de prospérité de création d'emploi sans toutefois toucher à ses acquis, saura trouver le chemin qui lui permettra de rejoindre les pays dotés de véritables pouvoirs législatifs et exécutifs.

Harcha - 03-08-2012 10:54

Bravo, Si Abdellatif, pour cette analyse limpide et concise !

ryadh bésbés - 03-08-2012 11:37

un article intéligent c'est une feuille de route car elle redonne espoir aux tunisiens ;aujourd'hui,les tunisiens doivent s'unir contre le mal nahdhaoui et le déséspoir...le peuple tunisien sorti en masse le 14 janvier 2011 est capable de défendre sa révolution; des dates historiques nous rapelle les evenements du 9 avril 1938 et du 26 janvier 1978 et du 9 avril 2012...bravo monsieur ghorbal...

Ridha_E - 03-08-2012 11:55

En plus du grand MERCI que je vous adresse pour avoir écrit un tel article qui DOIT éclairer la masse, j'ai une seule requête à vous soumettre : pourquoi des hommes comme vous, qui ont bien la tête sur les épaules, ne font pas la tournée des villes et des villages pour démonter les plans machiavéliques des islamistes et de leurs complices ? Comme je partage vos idées, je suis prêt à les véhiculer en France où je vis depuis 1976. Certes la tâche demandera beaucoup d'efforts ; et comme on le dit, quand on aime on ne compte pas, je vous le dis tout de go que je suis disposé à donner de mon temps et de mon argent pour faire réussir cette entreprise. Démocrates de tous bords, laïcs de toutes sensibilités, unissons-nous et faisons barrage à ces obscurantistes d’un âge révolu.

arthur janot - 04-08-2012 08:26

BRAVO, mille fois bravo, vous redonnez espoir aux tunisiens déroutés, paniqués, terrorisés devant ce qui les attend, devant ce qu'ils vivent déjà dans leur mosquée, leur rue ... Nous allons vous demander de sauver le pays de cette tourmente venue d'ailleurs qui risque de nous défigurer et de nous ridiculiser. Les tunisiens ne veulent pas de l'obscurantisme, ils ne veulent pas de ces modes vestimentaires venues d'ailleurs... MAIS il faut maintenant que votre parti et tous ceux qui veulent en finir avec les salafistes non seulement se réunissent mais SURTOUT fassent du terrain, du porte à porte, s'expriment dans chaque lieu public, dans chaque mosquée, dans chaque café ... PARTOUT DANS LE PAYS, non seulement dans les villes mais surtout dans les campagnes. IL FAUT UTILISER les mêmes méthodes que les autres et persuader chaque individu que les autres leur mentent, ne pensent qu'à s'enrichir (vous en avez les preuves) et à imposer leur pouvoir (vous avez bien des exemples de leurs méthodes). PROMETTEZ la dignité et l'emploi qui le jasmin demandait ... Comment des menteurs peuvent-ils s'arroger le pouvoir de promettre le paradis ? quel être humain le peut ? MERCI de nous sauver du terrorisme et de redonner à la Tunisie sa bonne image d'un pays où il fait bon vivre dans la tolérance, le respect de l'autre, les touristes reviendront, les investissements afflueront et nous aurons retrouvé dignité et emploi dans la démocratie

Moncef - 04-08-2012 23:22

Merci pour cette analyse si proche de la réalité du terrain.J'espère qu'une majorité des tunisiens a abouti au mm diagnostic,mm s'ils ne l'avouent pas encore.Encore une fois sauvons notre chère patrie!

Mohamed Chabane - 05-08-2012 10:28

Je voudrais simplement me joindre à l'ensemble des lecteurs de l'article de Abdellatif Ghorbal.Le réalisme et la pertinence des arguments en font effectivement un véritable Manifeste susceptible de faire son chemin.De ce fait, la proposition du D.H.Fantar est louable dans la mesure où cet appel devrait s'ouvrir à l'appréciation de nos concitoyens arabophones.

Attia Mohamed - 05-08-2012 12:26

Belle Analyse Si Abdellatif. Un grand merci. Vous apportez si brillamment l'eau au moulin de beaucoup de compatriotes éveillés. En effet, comme vous le dites, les électeurs d'Ennahdha ne savent pas forcément ce que manigancent leurs favoris, à nous donc de les mettre au courant car nombreux sont convaincus du contraire. A ce propos, je rejoins Mme Abed Annie: Traduire cet article en arabe, le distribuer en bilingue sous forme de tracts et d'affiches. @ Fethy AJABI. Votre éclairage est un bon complément à l’article de si Abdellatif. Je pense que vos propos sont bien fondés.

JABALLAH - 08-08-2012 11:38

BRAVO SI GHORBAL pour votre analyse J'espère comme tant d'autres que cette analyse soit traduite et en Arabe et en Tunisien (afin que tous nos compatriotes puissent la comprendre et prendre les décisions patriotiques) Il faut démontrer à ces incompétents que le Tunisien n'a rien à voir politiquement, culturellement, historiquement avec les caravaniers du moyen orient. Nous disons à ces gens : occupez-vous de vos sujets qui, un jour se soulèveront parce qu'ils ont vus ou entendus de ces Tunisiens rebelles à toute idée de revenir à pr-s de 14 siècles en arrière. Nous sommes fiers de notre Tunisianité

Mohsen - 08-08-2012 17:35

Envisager l'union des forces progressistes, pourquoi pas. Mais l'envisager autour d'un parti (Nidaa Tounes) mené par celui qui a été ministre de l'intérieur lors des tortures des années 60, puis président de la Chambre des députés sous Ben Ali de 1989 à 1994, difficile de trouver pire symbole des années noires de la Tunisie. A moins de vouloir revenir à l'ère Ben Ali, et là, il est gentiment en train d'attendre votre appel en Arabie Saoudite. Entre les représentants de l'obscurantisme nahdhaoui et ceux de la dictature bourguibo-benalienne, il faut trouver ailleurs qu'à Nidaa Tounes l'union dont vous parlez.

Raouf Mahfoudh - 09-08-2012 00:03

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mohamed kebayli - 09-08-2012 14:51

Je souscris à l'analyse de si ABDELLATIF qui met à nu toutes les incohérences de la clique d'ENNAHDHA,qui ne cherche qu'à se venger du peuple Tunisien qui a su se révolter sans eux. Ils sont les vasseaux de régimes qui n'ont aucune histoire devant nos trois mille ans et nos glorieuses batailles d'HANNIBAL et de MASSINISSA. Ceux de l'ARABIE SEOUDITE et de quatar dont les ancètres sont des inconnus de l'histoire ne pourront jamais infléchir la volonté des tunisiens de doter le pays d'un statut qu'ils n'ont pu avoir avec leur pétro-dollars.Nous serons avec NIDAA TOUNESS les défenseurs de la TUNISIE qui tirera tous les pays du GOLFE vers la modernité telle qu"enseignée par l'ISLAM modéré de notre pays.

sihem j - 10-08-2012 03:59

bien dit,notre solution impérative: se joindre tous à une meme et seule partie pour pouvoir contre-carrer ennahdha et ne pas la laisser envenimer le cerveau du peuple au nom de l'islam: dans tout domaine,le monopole dévie de sa voie initiale et il lui faut un concurrent capable de le remettre à l'ordre.dans notre cas il faut le déraciner puisqu'il s'est avéré être une mauvaise herbe.

Kamel Gazzah - 10-08-2012 11:43

Dans cet article, il y a du vrai mais il y a beaucoup d'exagération et de sophisme, il faudra répondre point par point au bilan catastrophique que veut nous dresser l'auteur de l'article. Malheureusement, en Tunisie trés peu de gens raisonnent d'une façon impratiale sans se laisser influencer par leurs propres préférences politiques et idéologiques. Je ne suis pas un défenseur inconditionnel d'Ennahdha ni de l'opposition, mais je prends une position en fonction de la situation sur le terrain et non en fonction de mon état d'esprit.

mahmoud Bédoui - 10-08-2012 14:18

Une lecture judicieuse de tout que la Tunisie est en train de vivre et que nous n'avons pas cessé de dénoncer. OUI il faut sauver LE SOLDAT TUNISIE. Par contre je voudrai que monsieur Abdelatif Ghorbal ajoute dans le programme de lutte pour la réussite des prochaines élections le volée religieux. Il est impossible de gagner les élections si nous abandonnons les mosquées aux mains des Nahdhaouis et des salafistes. Il faut se battre pour sauver l'Islam en Tunisie tel qu'il s'est mis en place depuis 14 siècle. Ils faut expliquer à ceux qui fréquentent les mosquées et à tous les autres la différence entre notre islam tolérant et rassembleur et l'islam des islamistes et des salafistes diviseur et poussant à la haine de tout être humain qui n'obéit pas à cette idéologie des plus rétrogrades. Sans cela, les centaines de milliers de Tunisiens continueront à subir le matraquage de ces gourous venus de pays de la honte et de l'ignorance

ERRAIS Seïra - 10-08-2012 14:54

Article clair et précis : c'est une feuille de route qui peut permettre à l'ensemble de l'opposition réunit autour de "Nidaa Tunis" de faire rempart et de nous débarrasser définifivement de ces criminels qui ont débarqué dans notre pays pour le détruire et le laisser sans vie aux mains des arabes des pays du Golfe. Les objectifs sont clairs et en lien direct avec les préoccupations de tout le peuple. Merci à Monsieur Caied Essebsi d'avoir créer ce parti du rassemblement. Bravo et bon courage. Nous sommes tous avec vous.

Memmi - 10-08-2012 15:27

Merci si Abdellatif pour cette excellente analyse : ... "Ennahdha est persuadée que l’existence de la Tunisie, en tant que pays distinct, avec ses traditions, sa culture, sa langue et ses coutumes, représente une menace contre « l’Oumma islamique »(la communauté des croyants). C’est bien entendu l’inverse qui est vrai : une Tunisie forte, sûre d’elle-même, qui assume son histoire et sa modernité, est le plus sûr moyen de redonner force, courage et dignité à l’ensemble des musulmans du monde entier, "

khaled kefi - 12-08-2012 05:08

C'est dans les vielles marmites q'on fait les bons repas, le programme d'Ennahdha est, en apparence Machiavelique et au fond simple, comme leurs ésprits, il s'agit en fait d'un interet commun entre, l'occident d'une part, dans une continuité de l'accord de Sykes-Picot de Mai 1915 qui consiste à diviser le monde arabe, et d'autre part les islamistes de tout bords, surtout les fils de Laurence d'Arabie, qui ne sont en réalité que les bourreaux des "sals arabes" pour le compte des USA dans une tentative d'une nouvelle cartographie du proche et moyen orient. Cependant vous l'avez bien dit, et je vous rassure quant à la situation en Tunisie car nous n'avont pas de petrole par contre nous avons un leg Bourguibien riche qui nous permettra non de faire obtruction à ce néo imperialisme déja en route,armé de nationalisme tetu et suicidaire, mais plutot de jouer au meme jeu que l'adversaire et se contenter de l'observer courir à sa perte.

Sadok - 13-08-2012 10:43

SUPER ! SUPER ! SUPER ! Quelle que soit la pertinance ou pas de cet article electoraliste. Et on sait que les paroles electorales n'ont pas de valeur, comme partout dans le monde d'ailleurs. Mais ce qui m'a vraiment sidéré, c'est qu'en lisant les comm sous cet article, j'ai eu l'impression qu'on a fait 20 ans voir 50 ans en arrière. J'ai l'impression que ceux qui ont rangé leur "Bendirs" se sentent enfin soulagé de pouvoir le réutiliser, après une réelle crainte après la révolution de ne plus jamais pourvoir à les chauffer de nouveau. Bendiri ya Bendiri, Bendiri ya Bendiri, Bendiri ya Bendiri, Pauvre Tunisie, prise en sandwich entre Islamistes et RCDistes. Entre les amateurs de la politique et la gouvernance (les islamistes) et les professionnel du vol, corruption et escroquerie (RCDistes et Cie). Minna ta7re9 w minna tekwiiiiiiiii.

Abdelwahab CHERIF - 14-08-2012 17:14

Fécicitations Si Abdellatif pour cette brillante et complète analyse de la situation actuelle dont souffre notre cher et beau pays la TUNISIE. Ces obscurantistes à la solde des arabes décadants depuis 1492 (la reconquête de l'Andalousie en Espagne) veulent détruire un travail colossal entrepris par des générations de réformateurs tunisiens jusqu'à Bourguiba, père de la nation. Il faut sauver la TUNISIE marthyre en adhérent tous à "NIDA TOUNES" et se mobiliser dés à présent pour remporter les prochaines élections afin de chasser ces obscurantistes qui sont entrain de vendre leur pays à l'étranger et rétablir l'autorité et le prestige de la REPUBLIQUE TUNISIENNE MODERNE.

fathi - 15-08-2012 00:32

Le temps presse, car Ennahdha n'aura pas besoins de + d'un an pour detruire le pays. Regardez, ce qu'ils ont fait en quelques mois depasse pafois ce que la dictature "ben ali" a fait en + de 20 ans: La politique etrangere, l'image du pays, le charme des touristes et/ou investisseus ont subis un grand cou. Ennahdha ne cesse de graviter autour de la religion, de l'habillement des femmes et d'autres aspecs de moindre importance, laissant de cote l'essenciel. L'economie et la prosperite du peuple. Comme tout peuple sivilise, La Tunisien a besoins de travail, de prosperite,d'education et d'un futur meilleur aux generations qui viennent.

mks - 16-08-2012 07:46

Tout coincide ENCORE avec ce qu'est dit dans (la face cachée de la révolution Tunisienne)de Mezri Haddad. Alors les Tunisiens Nous Nous laissons pas abuser de notre cher Pays.Unissons derriere les VIEUX qui ont montré leur preuve pour rassembler et NON pour désunir.

abbès - 16-08-2012 10:52

Bravo pour cet article clair qui reflète notre réalité amère.

jasmin de tunisie - 16-08-2012 10:52

si abdeltif votre article est loin d etre objectif ce que vous avez ecrit est votre vision des choses mais ce n est pas la réalité de la tunisie ça se voit que c est un article de propagande politique pour essbsi et son parti politique la plus grande catastrophe et le plus grand danger pour la tunisie tout au long de son histoir n est autre que ses élites toutes les élites de l extreme droite à l 'extreme gauche et c est toujours le peuple tunisien qui soufre de ses élites et de leurs choix un dernier mots le seule responsable de l état actuelle de la tunsie c 'est l état de dictature et de corruption qui a duré plusque 60 ans sous le regne des destouriens du dictateur bourguiba et son éleve plus pire que lui avec son regime de malfaiteur des RCDistes du dictateur ben ali et la memoire du peuple tunisien n est pas courte pour oublier les crimes de bourguiba et ben ali envers le peuple tunisien souvenez vous de la situation de la tunisie lors des derniers jours de bourguiba au pouvoir et la situation catastrophique de la tunisie avant la fuite de ben ali et pourquoi aprés 60 ans de independance la tunisie est tombé dans le chaos et je ne fefend pas ennahdha mais elle n a fai que herité toutes ces situations de merde qu il faut des decenies pour resoudre et une fois pour toute soyer plus objectif et evitez d ecrire des monsenges enveloper dans des plus ou moin ce qu on apelle des réalités

fils de Didon - 16-08-2012 17:04

Que de justesse et de pertinence etdans l'analyse et dans les propositions il faut convaincre et rassembler avant qu'il ne soit trop tard ou attendre le désanchantement aprés l'echec programmé Encore bravo et merci

ben13 - 16-08-2012 18:17

mes félicitations j'ai toujours cru en mon pays et sa volonté au progrès j'ai toujours cru que ce pays née la lumière en son sein il y a des hommes et des femmes qui ne se laisseront jamais dompter par quelques illuminés les gents qui ont pris le pouvoir actuellement sont inexpérimenté assoiffé de pouvoir et ils sont alimenté par la revanche et la haine ils n'ont aucun projet économique culturelle ni sociétal aucune expérience du pouvoir et de la réalité Tunisienne bravo encore pour ton article

Tounsiya - 18-08-2012 05:19

Article très intéressant et l'analyse est pertinente. Pour une fois, je lis un texte simple qui résume la situation politique du partie du gouvernement. Ennahdha a montré jusqu'ici que ce n'est pas le partie qui fera sortir la Tunisie de sa situation déplorable. Si ça continue, il y aura certainement une 2ière révolution qui à mon avis sera plus violente que la première et fera beaucoup plus de dégât. Il faut absolument faire quelque chose dans un cadre civique et responsable pour amour à notre patrie et à tous nos frères et soeurs tunisiens qui veulent vivre en paix. Il faut une alternative à Ennahdha, une vrai opposition avec un vrai programme et une démarche qui unie tous les tunisiens autour de valeurs communes et des objectifs communs. Ces objectifs ne se résument pas en " critiquer le gouvernement". Non. c'est une erreur. L'opposition doit présenter et communiquer au Tunisien (Ettounsi) un plan d'action clair et réaliste pour sortir le pays de ce chaos et regagner confiance à chaque Tounsi et Tounsiya en son avenir Fi Tounis. Tahya Tounis !

RAYAN - 21-08-2012 12:29

je m'adresse à vous _jasmin de tunisie_pour vous dire que vous etes à coté et votre point de vue c'est celui d'un militant d'ennahdha....je me permets de vous rappeler que les evenements survenus lors des derniers jours de BOURGUIBA étaient provoqués par les islamistes sous l'impulsion de l'ambassade américaine à tunis pour que BOURGUIBA céde et fait appel au soldat BEN ALI...c'est l'ancien ambassadeur PELTHROW JUNIOR qui l'a dit lors de ses rencontres avec ses amis tunisiens à l'occasion de ses visites en tunisie...d'ailleurs comment expliquer les rapports de domination actuels d'ennahdha avec ses maitres en l'occurence les etats unis,le qattar, l'arabie wahabite et sans oublier elkaeda et les salafistes de tous bords.....

salwa bengamra - 26-08-2012 12:27

on ne fait que constater et analyser ou autre. mais ca on le sait depuis belle lurette deja. pourquoi ne reagissons pas. parce qu'il n'y a pas de politique. on n'arrive pas a depasser l'amateurisme en la matiere.Mais s'entendre avec les USA n'empeche en aucun cas de bien diriger un pays comme la Tunisie vers la paix et le bon sens

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 10:49

@ Rachid Barnat C’est désormais, ‘’Tounès’’ (de Carthage à Tunis, en passant par Kairouan, et Mahdia) contre les assauts de nouveaux colonisateurs venant du désert d’Arabie. Tunisie vivra ! Tunisie vaincra !

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 10:52

@ Monk Je suis d’accord avec vous quand vous dites ‘’ qu’il faut s'unir pour écarter ces incompétents’’ du pouvoir. Le combat unitaire peut prendre plusieurs formes. Et n’est pas traître celui qui ne s’unit pas avec ‘’Nidaâ Tounès’’, à partir du moment où les différentes actions convergent vers le même objectif : sauver la Tunisie, son modèle social, son régime républicain.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 10:53

@ Mhamed Hassine Fantar Vous avez raison, Si Fantar. Avec ‘’Nidaâ Tounès’’, l’essentiel est dit dans le nom. Tounès (de Tunis à Carthage) fait appel à tous ses enfants pour la sauver. Et ils vont se lever toutes et tous. Dès qu’ils répondront à l’appel, ils se retrouveront immédiatement engagés dans l’œuvre de reconstruction du pays, dans ‘’Binaâ Tounès’’. Pour ma part, je participerai à ce travail qui a déjà commencé. Et je tâcherai de publier en arabe. C’est le peuple qu’il faut informer, c’est le peuple qu’il faut convaincre, c’est le peuple qu’il faut mobiliser. Cela va de soi.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 10:56

@ Abed Annie En effet, toute réflexion politique, non suivie d’action utile, serait stérile. Le fait de réfléchir, d’informer, de convaincre, de proposer, d’agir, même à l’échelle individuelle, prend, dans l’engagement, une dimension considérable. Nous sommes tous appelés à conjuguer nos forces pour sauver le pays du naufrage, réparer les dégâts causés par le chaos actuel, et engager la reconstruction du pays sur des bases nouvelles pour le mettre à l’abri de toute nouvelle secousse destructrice. Il appartient aux structures politiques patriotiques (principalement ‘’Nidaâ Tounes, mais aussi Al Joumhouri, Al Massar…) d’affiner la stratégie à adopter, d’afficher les mots d’ordre, et de donner les consignes adéquates. Tout cela devant être véhiculé en arabe, bien évidemment. Cela vaut pour le présent article, qui gagne à être republié en arabe.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 10:57

@Fethy Ajabi Moi aussi, j’espère que vous vous trompez. Mais, hélas, nous ne devons pas détourner la tête face aux réalités, fussent-elles les plus tragiques. Quand nous sommes nombreux à prendre conscience (des dangers de l’intérieur comme ceux de l’extérieur), quand nous faisons le bon diagnostic, quand nous parvenons à formuler les bonnes réponses, alors, l’espoir revient, la confiance renaît, et la réussite sera au bout du chemin.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:02

@ zegnani Un peuple qui s’est débarrassé d’une dictature n’acceptera jamais de nouveaux dictateurs, déclarés ou masqués.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:07

@ Ridha_E Votre enthousiasme et votre engagement m’honorent. L’union de tous les démocrates devient indispensable pour sauver le pays. J’ai noté votre suggestion, je tâcherai de prendre contact avec vous prochainement.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:09

@ Arthur Janot Pour réussir, même dans les situations qui semblent désespérées, il faut garder espoir, expliquer, et agir. Comme vous le suggérez, il faut intervenir partout, avec les mots justes, avec le discours qui mobilise et qui engage, sans démagogie, en restant politique, sans se laisser détourner par les faux débats.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:11

@ Mohamed Chabane Vous avez raison, j’essaierai de traduire l'article, ou de le réécrire, en arabe, afin qu’il devienne accessible au plus grand nombre.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:13

@ Attia Mohamed La Tunisie appartient à tous ceux qui y vivent, à tous ceux qui s’en réclament, à l’exclusion de ceux qui, volontairement ou inconsciemment, participent à sa régression, voire à sa destruction.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:15

@ Sihem Les événements d’hier et d’aujourd’hui nous instruisent fortement sur les dangers, pour le pays, de tout monopole du pouvoir, et, encore pire de toute instrumentalisation de la religion en politique. Les libertés d’expression et d’opinion, et la pluralité en politique (sans exclusion de quiconque) sont des conditions minimales au succès de tout processus démocratique. Nous sommes dans le vif du sujet.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:18

@ Kamel Gazzah Vous n’avez certainement pas tort de chercher à comprendre en raisonnant d’une façon impartiale. Tant que vous ne devenez pas un défenseur inconditionnel du parti au pouvoir. Comme vous avez raison de veiller à ne pas mêler l’émotionnel au politique. Ce que je pense avoir tenté de faire. Bien sûr, personne ne détient à lui seul la vérité. Celle-ci s’impose à nous tous, quand elle est devient évidente. Chacun le saura à son rythme.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:21

@ Mahmoud Bédoui Il est exact que le volet religieux est toujours présent dans notre esprit, qu’il ne faut pas laisser les extrémistes religieux et autres fanatiques ignorants imposer leur interprétation des préceptes religieux. Mon propos est strictement politique, et je laisse à d’autres, beaucoup plus compétents que moi dans ce domaine, le soin d’expliquer le vrai message de l’Islam éternel. La Tunisie est aujourd’hui menacée, il faut la sauver. Mais si cela continue, l’Islam aussi aura à pâtir des dégâts qui lui seront causés par des exégètes ignorants et anachroniques, ou tout simplement par des agents qui se sont mis au service des projets d’autres puissances du Golfe, au détriment de leur propre pays.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:23

@ Sadok Vous êtes certainement sincère en découvrant qu’il y a danger, qu’il y a le feu dans la maison (Tunisie), et que vous ne savez pas par où commencer. Renseignez-vous autour de vous, et concentrez-vous sur le vrai danger, sur le danger immédiat, sur la cible prioritaire. Et agissez pour sauver la Tunisie. Laissez tomber les risques hypothétiques ou supposés.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:24

@ Abdelwahab Chérif Si les obscurantistes, en service commandé, pouvaient aller au bout de leur logique, le risque serait grand de voir la Tunisie d’aujourd’hui (dans ses frontières, dans son environnement géographique, avec son histoire, son drapeau, son hymne, ses fêtes nationales, ses acquis, ses femmes, ses élites, ses ambitions, ses promesses…) s’annihiler sur les pistes sans lumière et sans issues tracées par les ennemis de la Tunisie indépendante. Vous avez raison : adhérer à ‘’Nidaâ Tounes’’ serait l’une des réponses immédiates.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:26

@ Fathi, Vous avez raison, le temps presse. Il est plus aisé de détruire que de construire. Si les Tunisiens ne s’y opposent pas fermement, des incompétents au pouvoir peuvent, en quelques mois, détruire ce que l’on a mis des décennies à construire.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:27

@ Fathi, Vous avez raison, le temps presse. Il est plus aisé de détruire que de construire. Si les Tunisiens ne s’y opposent pas fermement, des incompétents au pouvoir peuvent, en quelques mois, détruire ce que l’on a mis des décennies à construire.

Abdellatif Ghorbal - 28-08-2012 11:29

@ jasmin de Tunisie Que répondre ? Le commentaire, est libre, il doit le rester. L’article essaie de décrire la situation du pays, en émettant quelques hypothèses. Il peut y en avoir d’autres bien sûr ; aux lecteurs de les présenter. J’aurais aimé en trouver dans votre texte, et autre chose que le rejet brutal de tout ce qui a été réalisé par le peuple tunisien et ses élites depuis 1956, laissant percer, à votre insu probablement, une préférence inconsciente pour la situation antérieure. Je suis sûr que ce n’est pas ce que vous vouliez dire.

Adham Sabri - 03-09-2012 16:13

Un article partisan. Une opinion d'un militant.. sans plus. Ce que vous reprochez au Gouvernement est le résultat naturel de toute révolution. citez moi un gouvernement post révolution dans l'histoire du monde qui a pu redresser les chiffres avant cinq ans de prise de fonction. Le seul qui pourra le faire c'est le RCD vu son expérience et sa connaissance du terrain. Mais alors là c'est le retour au point avant révolution. Mais si vous insistez sur le fait que seul "Nidaa Tounes" pourra redresser le pays rapidement, alors je cède et je confirme même car ça ne contrarie pas mon hypothèse précédemment cité mais confirmera d'avantage les soupçons des tunisiens. Monsieur, dans tous texte Argumentatif il y'a du pour et du contre, s'il n'y a qu'un seul c'est qu'il y'a un problème. Monsieur, je vais peut être vous apprendre une chose : Le peuple tunisien n'est pas dupe!

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