Visite de l'ambassadeur de France au syndicat des journalistes : la réaction du ministre des A.E et les précisions de l'ambassadeur
La visite rendue par le nouvel ambassadeur de France à Tunis, François Gouyette, mardi 16 courant, au siège du syndicat national des journalistes, a suscité la réaction du ministère des Affaires étrangères. Selon le ministre, Rafik Abdesslem, s'exprimant sur Mosaïque Fm et dont les propos ont été relayés sur sa page Facebook, «l’ambassadeur a été reçu au siège du Département et son attention a été attirée sur ce qui avait été rapporté par certains médias au sujet de son soutien à la grève des journalistes (...). Nous lui avions indiqué que nous sommes attachés aux bonnes relations avec tous les pays, mais nous ne saurions accepter que des lignes rouges soient dépassées ni tolérer une ingérence extérieure dans nos affaires (….). L’ambassadeur a précisé que sa visite, était prévue de longue date dans le cadre de ses rendez-vous avec différents acteurs ajoutant que certains médias n’ont pas correctement relayé l’information et qu’un rectificatif leur a été signalé.»
Pour remettre cette visite dans son contexte, et sans réagir à la déclaration du ministre par un communiqué approprié, dans un souci apparent d'en limiter les dimensions, l’ambassade a publié sur son site web un article intitulé « À la rencontre de la société civile ». On y lit :
"Depuis son arrivée en Tunisie il y a un mois, l’ambassadeur multiplie les rendez-vous avec les membres du gouvernement, les acteurs politiques, les décideurs économiques et les représentants de la société civile.
Dans ce cadre, M. François Gouyette a déjà rencontré la Ligue tunisienne des droits de l’homme ([LTDH) et l’association Al Bawsala.
Le 16 octobre 2012, il a rendu visite au Syndicat national des journalistes tunisiens, afin de témoigner l’attachement de la France à la liberté de la presse et des journalistes qui figure parmi les valeurs universelles sur lesquelles se fondent désormais les relations entre la France et la Tunisie.
Les représentantes du syndicat, Mme Néjiba Hamrouni et Mme Selma Jlassi, ont retracé la longue histoire d’une organisation fondée en 1962. Elles ont informé l’ambassadeur des activités du SNJT.
M. Gouyette poursuivra ses contacts avec les différentes composantes de la société civile tunisienne".
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Oui un ambassadeur a plein droit de visiter quiquonque ou d'exprimer soutien à la liberté de la presse. le beau fils du salafiste ghanouchi, vaut mieux qu'il aprenne les ABCD de la démocratie et des droits de l'homme... Pourquoi un gamin comme ce pistonné r abdeslem nous représentent ? On a des hommes mieux placés et plus démocrates.
un gouvernement issue d'une révolution qui se méfie des journalistes ? ça ne va pas dans le sens de la démocratie et de la liberté mais plutôt celui de la dictature et du fascisme qui est en train de s'installer avec maintenant l'appel au meurtre !
ce qui est encore plus grave:Mme Néjiba Hamrouni et Mme Selma Jlassi, Elles ont informé l’ambassadeur des activités du SNJT. sommes nous encore un pays colonise qui doit rendre compte?
la réaction du ministres des AF reflète la nervosité de son parti envers tout mouvement d'appui de la société civile ou de la communauté internationale envers les journalistes , la visite de l'ambassadeur français pays pionnier dans le respect de la liberté et des droits de l'homme est une symbolique que l'actuel Ministre parachuté ne peut de toute évidence comprendre !
SNJT :une organisation fondée en 1962...pourquoi un Ambassadeur Français n'est allé les voir qu'en 2012...ou étaient les diplomates Français pendant plus de 50 ans, lorsque la Presse était scotchée ...Ils interviennent et supportent la Presse, lorsque cette dernière n'a jamais été aussi libre en Tunisie...vous ne me contredirez pas Leaders?
Il faut savoir départager entre ce qui est avant la révolution et après celle-ci. J’accepte avant la révolution le fait de se rendre auprès des institutions étrangères aussi soient-elles installées en Tunisie ou ailleurs pour demander leur aide et soutient contre le dictateur ZABA. Mais après la révolution c'est nous qui a arraché la liberté des jougs de ZABA et sans aide de l’extérieur. Alors gardons nos affaires nationales et intérieures entre nos mains et éviter l'ingérence des ambassadeurs parce que on ne sait pas ce que leurs cuisines secrètes nous préparent et je défie quiconque d'infirmer mes propos quant aux activités de services des renseignements abstraction faite des pays auxquels ils appartiennent. Pour finir j’aurai aimé à ce que la grève des journalistes soit organisée du temps de ZABA et si on l’a organisé à son encontre, celui-ci sera privé de ses atouts depuis longtemps. Maintenant, on doit payer la facture de notre silence car le prix aurait du être moins chère.
C'est un excès de fierté de R. Ghannouchi probablement. J'imagine mal ce Rafik prendre l'initiative d'une telle réaction. Et puis comment accuser un l'Ambassadeur de prendre position alors que la question ne se pose même pas. Bien sûr que la France soutient la liberté de la presse et qu'elle, je l'espère, ne reproduira pas son attitude à l'époque de Ben Ali et Bourguiba.
Il faut un début à tout,et puis on peut pas reprocher à son excellence l'ambassadeur de France François Gouyette,les torts de ses prédécesseurs! Je trouve cette initiative très encourageante,car cela permettra dorénavant à la France d'être plus ferme et plus énergiques,sur toutes les atteintes aux droits humains,les plus élémentaires,et les tunisiens ne se contenteront plus de déclarations aseptisées,ou des condamnations du bout des lèvres!
La reaction de ce gamin de ministre est exageree. Il ne comprend pas qu'un pays pionnier de la liberté du journalisme supporte les liberte. Ce n'est pas de l'ingerence mais un support a la liberte universelle de la presse. Ce abdeslem nahdhawi s'est monte incapable de reagir aux affaires exterieures mais il se permer de traiter la visite d'un embassadeur d'ingerence. Dommage que la Tunisie des grands soit represente par un gamin qui vient d'une autre planete.