Christian de Boissieu: La Tunisie est bien engagée dans la compétitivité de l'offre
Président du Cercle Franco-Tunisien et du Conseil d’Analyse Economique (Premier Ministère), Christian de Boissieu est très écouté dans les milieux économiques et financiers internationaux, pour la perspicacité de ses analyses. Intervenant lors de la Journée Tunisie à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, il a estimé que « la Tunisie est bien engagée pour relever le défi de la compétitivité de l’offre, véritable enjeu de la sortie de crise ».
En retenant le critère social de la sortie de crise, définie par le président Sarkozy comme le moment où le chômage s’arrête de monter, Christian de Boissieu fixe comme hypothèse le délai d’un an, soit fin 2010, début 2011, avec comme objectif l’amélioration de la compétitivité de l’offre. Tout l’effort devra alors porter notamment sur l’innovation, la recherche-développement, l’enseignement supérieur et l’aide aux PME pour préparer l’après-crise, relancer les chantiers et verdir l’économie.
Dans ce contexte, l’Union pour la Méditerranée, souligne de Boissieu, n’est pas une victime de la crise. Bien au contraire, elle peut jouer un rôle significatif pour relever les défis majeurs de l’après crise. D’abord, parce qu’elle n’est pas fondée sur des programmes, mais des projets concrets pour pousser des secteurs prioritaires, ensuite, une hiérarchisation des actions qui lui impriment une démarche pragmatique. Mais aussi par la mutualisation des ressources financières, ce qui est précieux au moment où les financements se feront rares et chers ».
Sur ces registres, la Tunisie jouit d’une bonne avancée qui l’autorise à tirer meilleur profit de la sortie de crise.
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