AQMI admet pour la 1ère fois sa responsabilité dans des attentats en Tunisie
Pour la première fois, AQMI (Al Qaida du Maghreb Islamique) a revendiqué vendredi des attentats en Tunisie, ceux commis contre le domicile du ministre de l’intérieur à Kasserine dans la nuit du 27 au 28 mai dernier et les opérations terroristes du Chaambi. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour admettre sa participation aux attentats dont la pays est le théâtre depuis plus d'une année? Sans doute pour démentir les déclarations des officiels selon lesquelles la menace terroriste a beaucoup baissé dans le pays et que les forces de sécurité sont entrées dans une phase d'anticipation dans leur guerre contre les groupes armés «On ne contente plus de les attendre, on va les dans leurs repaires», a dit dernièrement le Chef du gouvernement.
Même si le ministère de l'intérieur n'a pas réagi à ces revendications, elles ne doivent pas le surprendre outre-mesure, ayant déjà fait part de ses soupçons à propos d'une implication d'AQMI dans ces attentats.
Le même jour, le porte-parole du ministère annonçait que des coups de feu ont été échangés avec un groupe de terroristes près de Fernana dans le gouvernorat de Jendouba. Deux terroristes ont été tués et d'autres ont été capturés.
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