La discussion du projet de loi anti-terroriste : pourquoi les élus traînent-ils les pieds ?
Le projet de loi antiterroriste sera-t-il voté au plus tard le 26 septembre date de la fin des travaux de l'ANC ? Mercredi, la première vice-présidente de l'ANC a dû implorer ses collègues de prendre part aux séances plénières et ne pas se contenter d’enregistrer leur présence avant de quitter la salle. Maherzia Labidi n’était pas exigeante. Sachant qu’il était impossible de réunir tous les élus, elle a réclamé la présence d’au moins 140 élus, soit le quorum exigé pour voter la loi. Sera-t-elle entendue? Il est permis d'en douter. D'abord parce qu'un nombre non négligeable d'élus et en particulier ceux dont les noms n'ont pas été proposés sur les listes électorales de leurs partis ont fait part de leur intention de ne plus revenir sous la coupole, ensuite, à aucun moment depuis le début des débats, les élus n'ont paru suffisamment motivés pour discuter de ce projet et encore moins de l'adopter. Ce mercredi, les élus avaient visiblement la tête ailleurs. Ils pensaient surtout aux élections et plusieurs élus ont mis à profit la retransmission télévisée des débats pour faire leur campagne électorale.
A moins d'un sursaut, hautement improbable, le projet de loi qui comporte 136 articles dont seule une quinzaine a été votée ne sera pas pas fin prêt à la date-butoir du 26 septembre.
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Voilà pourquoi les députés de l'ANC trainent le pas et feront tout pour vider la loi anti-terrorisme de sa substention essentiel, combattre le terrorisme islamiste. Lire cet article : http://www.huffingtonpost.fr/alastair-crooke/etat-islamique-arabie-saoudite_b_5761184.html?utm_hp_ref=france