Faut-il s'inquiéter de la montée en puissance de l'UGTT?
Houssine Abassi est partout dans les journaux, sur les ondes et les plateaux, se répandant en oukases, fixant des lignes rouges et prodiguant ses conseils, toisant le pouvoir politique de haut. On savait très bien que l’UGTT n’était pas seulement une organisation sociale. Mais aujourd’hui, elle est devenue aussi un acteur incontournable de la scène politique et entend le faire savoir urbi et orbi. Et surtout, elle a le beau rôle. Elle ne participe pas au gouvernement, mais elle s’érige en organe de contrôle de l’Etat en même temps que le parlement. Cosignataire du Document de Carthage, elle ne veut pas se contenter de jouer les faire valoir et fait entendre sa différence. Il faut dire que son secrétaire général s’en acquitte fort bien. Son chiffon rouge, c’est etta9achouf (l’austérité), une éventualité que le chef du Gouvernement n’a pas écarté, mais dont il n’usera qu’en dernier recours. Le secrétaire général de l’UGTT ne veut pas en entendre parler. Et invoque le fameux « Document de Carthage » qui a prévu la lutte contre l’économie informel, la contrebande et l’évasion fiscale, ce qui devra permettre selon lui d’accroître les recettes fiscales du pays et d'éviter le recours à l'austérité. Il précise sa pensée : « il faut que les sacrifices soient partagés». Il n’est donc pas question de suspendre les recrutements dans la fonction publique dans l'éducation et la santé, ni de toucher au statut des entreprises publiques » (entendez ne pas privatiser). Et pour clore ce dossier, il nous annonce un scoop : le chef du Gouvernement ne touchera pas aux recrutements dans ces deux secteurs. Il appelle ensuite à déclarer Kasserine, zone sinistrée. Il n'est pas pour les sit in, mais «comprend» qu'on y ait recours, «faute de dialogue». Enfin, il évoque les augmentations des salaires dans le secteur privé y compris dans l'hôtellerie.
Faut-il s'inquiéter de la montée en puissance de l'UGTT ? En tout cas, cette situation est inédite. On était habitué certes à ses incursions sur le terrain politique. Aujourd'hui, elle veut avoir son mot à dire sur tous les dossiers et être associée notamment à l'élaboration de la loi de Finances et du budget de l'Etat en plus du Plan. l'appétit venant en mangeant, on est en droit de se demander jusqu'où ira-t-elle dans cette voie ?
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Pourquoi s arrêterait_elle tant que personne ne lui dit stop?
l'UGTT a su devenir incontournable quand elle a été fer de lance au moment du soulèvement dans les régions en 2010. aujourd'hui et n'en déplaise à tout le monde, elle est le....... "premier parti " de Tunisie par la puissance en nombre de ses affiliés syndicaux
Armée et UGTT sont le bouclier des tunisiens contre "la mafia".
L'UGTT veut aussi gouverner,c'est pourquoi il faut ignorer ses interventions dans la gouvernance de l'ETAT et elle doit se limiter a ses actions a caractere syndicale.
autant éliminer encore les partis en opposition pour ouvrir la voie au despotisme, aux dictats du FMI, à l’ingérence extérieure, aux abus de pouvoir et à toutes les catastrophes. Je considère que l'UGTT reste, et l'a été, l'expression régulatrice du peuple. Seuls les ignares et les richards ne lui reconnaissent aucun rôle.
L’UGTT est une organisation unique en son genre parce qu’elle dispose de trois solides légitimités : (1) nationaliste, (2) ouvrière et (3) révolutionnaire. Mais l’UGTT est une organisation syndicale et non un parti politique. Elle doit, comme du temps de la colonisation, travailler en parfaite coordination avec l’UTICA et le gouvernement, pour accompagner la transition de notre beau petit pays et l’aider à traverser la zone de turbulence. Elle doit illico presto abandonner le recours aux grèves sauvages et aux sit-ins. Et last but not least, elle doit se débarrasser des discours populistes et arrêter d’opposer les travailleurs – qui ne sont pas dupes – au reste de la population ! En ces temps difficiles, l’UGTT doit impérativement privilégier l’Unité Nationale sinon, elle se cassera la gueule tôt ou tard. A bon entendeur…
Puisqu il n y a pratiquement pas de contre pouvoir, du au quasi- monopole du nouveau parti unique constitué par les deux partis : Nida et Ennahda , l Ugtt doit heureusement remplir ce vide.quoique organisation syndicale..
Penser au syndicat polonais"solidarité" et méditer sur le rôle de l ugtt en Tunisie!!
Merci Leaders pour le choix des sujets. Non et nullement pas si les représentants des travailleurs sont en même temps les représentants du bon travail. Faute de quoi, il nous faudra en Tunisie une union des travailleurs qui travaillent et une autre pour ceux qui sont mobilisés pour le freinage de l’avancée de ceux qui luttent pour faire progresser le peuple. Je suppose que la deuxième union n’a pas raison d’être dans une population qui souffre de plusieurs maux sociaux tels que : - L’esprit de banditisme qui se propage partout et à tous les niveaux, - -Le manque de respect de l’autre et des lois, - Le fort égo, et l’amour excessif de la richesse rapide par tous les moyens (salaire sans travail et affairisme, corruption, vol, crimes payés, etc..), - Le manque de sentiment de responsabilité face aux devoir commun, - Le manque ou l'inefficacité des moyens coercitifs, - Le manque de sensation des dangers endogènes et exogènes à court, moyen et long terme. -etc… De ce fait, une montée en force d’une union de travailleurs manuels et intellectuels dans tous les secteurs de la vie collective, ne fait que protéger le capital humain face à la montée du capital financier ne provenant pas de nos ressources locales et produit par le travail des Tunisiens. Ainsi, le rôle principal d’une telle union est de valoriser le travail qui doit générer des ressources à défendre légitimement par une stabilité sociale, par une sécurité intelligente à l’intérieur et aux frontières tangibles et non tangibles de notre pays, par une solidarité spontanée pour la quiétude de tout ce qui appartient aux Tunisiens. Une nouvelle perception de la valeur du travail et de nouvelles conceptions innovantes pour l’organisation des travailleurs, principaux acteurs de la richesse matérielle et immatérielle sont à envisager. Le plus grand patron peut être considéré comme travailleur par son apport intellectuel au niveau de la création de son projet puis par celui du capital financier qu’il met à la disposition du staff des travailleurs. Ces derniers ont le devoir de faire attention aux capitaux mis à leurs disposition alors que le(s) patrons doivent fixer les meilleures stratégies pour la réussite de l’ensemble des capitaux humains et financiers. Le rôle de l’union des travailleurs est donc de sauvegarder la valeur du travail et de défendre les travailleurs productifs qui travaillent contre les abus d’un quelconque organisme défaillant. Donc, sans crainte d’une montée d’une Union des travailleurs qui travaillent sans esprit de banditisme, de sabotage ni de vengeance aveugle. C’est alors une union qui porte sur ses épaules la digne, la noble, la légitime et l’intelligente défense de tout le peuple contre le banditisme provoqué par la course vers l’abusive exploitation de la richesse matérielle et immatérielles de Notre paisible et beau petit pays.
Le rôle de l'UGTT en tant que rôle modérateur et régulateur social et économique est indispensable et nécessaire si on veut préserver une paix social basée non seulement sur les sacrifices des couches sociales démunies et appauvries et la classe moyenne dont le rôle est plus que modérateur car elle assure une certaine cohésion sociale et évite les crises sociales et la désintégration totale de la société en créant une société dont le clivage social et économique est rude car réduite à deux classes seulement: les richards, ceux qui détiennent et contrôlent toutes les richesses de la société d'un côté et les classe des pauvres et de démunis qui ne cessent de faire des sacrifices au détriment de leur pouvoir d'achat dans une conjoncture économique caractérisée par une inflation galopante.....L'UGTT reste la seule force capable de préserver l'Etat nation que H.B a bâtit et que l'UGTT y avait contribué pleinement en élaborant le fameux programme économique et social adopté et exécuté par le Gouvernement à l'époque..........à suivre