Qui s'occupe des étudiants tunisiens à l'étranger ?
Ils sont entre 20 000 et 30 000 jeunes tunisiens, selon les estimations, à poursuivre leurs études universitaires à l’étranger, principalement en France et au Canada, mais aussi dans de nombreux autres pays tels que l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie, les Etats-Unis, le Royaume Uni, l’Allemagne, la Roumanie, l'Ukraine, le Japon ou la Chine. Deux missions universitaires tunisiennes opèrent à partir de Paris (pour la France) et de Montréal pour l’Amérique du Nord et leurs interventions portent essentiellement sur les boursiers, tout en prêtant soutien aux autres. Aussi, les missions diplomatiques et consulaires s’acquittent de leurs rôles apportent assistance si besoin est. Mais, en dehors de l’ATUGE en France et en Grande Bretagne (où un excellent travail est accompli), aucune organisation estudiantine n’est constituée pour fournir à nos étudiants, non atugéens, tout ce dont ils ont besoin pour faciliter leur séjour à l’étranger et les aider dans leurs études et recherches universitaires.
Face à nombre de difficultés, d’accueil, d’insertion, d’inscription, de financement et autres, les étudiants tunisiens se trouvent ainsi esseulés, livrés à eux-mêmes, privés d’entraide. N’était-ce le secours des missions diplomatiques et consulaires, leur situation aurait été intenable. Pourtant, la tradition d’une organisation d’étudiants tunisiens, notamment à l’étranger, est aussi ancienne que prestigieuse. L’UGET, fondée à Paris en juillet 1953 avait rendu d’éminents service et permis l’émergence de générations successives de hauts cadres de la nation. Sa politisation à l’extrême et ses luttes intestines ont fini par la vouer à l’étiolement, voire à la déliquescence.
Ce que nos étudiants à l’étranger réclament le plus, c’est la création d’une organisation apolitique, de soutien et d’entraide, capable d’être à leurs côtés et à leur écoute, de les rassembler, de prendre en compte leurs préoccupations, de résoudre leurs difficultés et de préparer leur réinsertion lors de leur retour en Tunisie. Ce qu’ils attendent, c’est un signal fort qui encouragerait, à travers l’appui et le soutien de l’ONOU et des missions diplomatiques et consulaires dans chaque pays où ils étudient, la constitution de ces associations appelées à se fédérer dans une grande organisation.
Des ressources financières d’amorce sont indispensables, les sommes ne sont pas très élevées, et d’ailleurs rien n’est cher lorsqu’il s’agit de futures compétences tunisiennes, il suffit juste de donner le signal, d’aider les étudiants à s’organiser, de respecter leur indépendance et de les encourager dans cette voie.
Ça sera une œuvre très utile.
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Les conditions des étudiants tunisiens au Maroc ( Marrakech en particuler ) son tres difficiles . En effet l'abscence des residence universitaires convenables ( seuls sont disponibles des dortoirs de 5-6 pesonnes par chambres ) et l'absences des restaurants universitaires ( on mange dans les buvettes ) font que nos étudiants et surtout leurs parents dans l'obligation de passer vers les locations privées et avec des prix ttres élevés ( ~ 500 Dt par mois et par personne ) . Pour la bourse de 750 DH ( ~ 150 DT) , elle est vraiment tres insuffisante . Sans trop parler je propose la location des residences ( maisons de tunisie ; comme à Paris ) dans les grandes villes universitaires surtout pour nos étudiants laureats qui font medecine ou d'ingéniering et boursiers de l'état et qui revent à des conditions meilleures .
slt, moi mohamed amine, etudiant a casablanca; g bien lu votre article et chui tout a fait d'accord sur ce que vous avez ecrit sur les besoins de notre etudiant a letranger mais on a l'associations des etudiants RCDistes c vrai que c une assoc politique mais ça n'empeche ya des activités culturelles et sportives tout le temps et aussi et surtout elle est à l'ecoute de l'etudiant tunisien
Très important ce que vous dite il faut faire quelque chose Nous à Rézane Russie nous somme quelque dizaines d'étudiants nous souhaitons avoir une assistance auprès de notre ambassade a Moscou Surtout en échange de devise (exemple si on crée une caisse auprès du ministère de l’extérieur nos parents l’alimentent en dinar et nous recevons notre argent en monnaie du pays d’étude) Cela nous épargne ainsi nos parents plusieurs étapes d’échange et de procédures bancaire en Tunisie et à l’étranger La plus part des étudiants à l’étranger sont a l’aise sur le plan pécuniaire, attention il ya d’autre ne le sont pas oui chaque famille assume sa responsabilité mais généralement on ne peut pas faire marche arrière une bourse supplémentaire fait que du bien pour un future élément du bon Tunisien merci
L'article ignore de façon inacceptable le travail fourni par les bureaux de l'Organisation des Etudiants du RCD à l'étranger. Disposant de plus de 40 sections en Europe et au Canada dont 12 en France, 6 en Allemagne et dans tous les pays là ou des étudiants tunisiens ont choisi de poursuivre leurs études supérieurs, ces structures sont actives dans l'accueil des nouveaux arrivants, la facilitation de leur intégration et l'accomplissement des démarches administratives ainsi que dans l'effort de maintenir la cohésion de la communauté étudiante tunisiennes par l'organisation d'activité culturelles de toute sorte. Un séminaire annuel est organisé en Tunisie pour évaluer l'année passée et préparer l'année à venir avec les instances chargées de l'enseignement supérieur. Alors, s'il vous plaît, ne négligez pas le travail fourni.
Salut, Il y a en outre pas moins de quatre associations estudiantines apolitiques en Allemagne. Certaines d'entre elles, comme la TAG, essaient de gagner encore plus de visibilité en Tunisie mais cet article a malheureusement pour effet de minimiser ces efforts. Je sais que ce n'est pas du tout l'effet recherché, loin de là. Je serai ravi de vous mettre en contact avec les responsables de l'association pour vous rensegner sur ses activités. Peut-être que vous pourriez les aider à atteindre plus de futur-étudiants en vue de faciliter leur accueil et leur séjour en Allemagne? Cordialement
Generalement dans le passé les etudiants des grandes écoles ne s'intéressaient pas aux activités de l'ancienne organisation estudiantine prise en otage depuis quelques années par des groupes politisés à l'extreme. Les sections de l'ATUGE en France pourraient comme vous le sggérez si bien créer une organisation au niveau de la France pour défendre les intéréts des etudiants tunisiens dans ce pays.
Bonjour, comme vous le suggérez, un soutien et un encadrement de près des étudiants tunisiens partout dans le monde est d'une grande importance, cela facilite de loin leur intégration, et améliore leurs résultats. Je note juste qu'une association comme l'ADAI (Association Des Anciens de l'Ipest) joue un grand rôle dans ce domaine depuis plus de 10 ans, notamment à travers l'accueil des admissibles pendant la période des oraux. Je pourrais vous fournir de plus amples détails si vous le souhaitez.
C'est un sujet trés important. En effet, il y a de plus en plus d'étudiants tunisiens à l'étranger. Un grand nombre parmi eux qui ont besoins de soutien de la part des autorités tunisiennes via les représentations diplomatiques dans les pays où ils se trouvent. Le travail associatif est trés sollicité, voire vital, et peut apporter beaucoup à nos chers étudiants. Je suis en train de créer une association qui réunit les parents et les étudiants tunisiens en RUSSIE. Pour tous ceux qui sont intérréssés voici mes coordonnées: Bel Gacem AYACHI 98 54 66 97 / 26 54 66 967 be.gacom@yahoo.fr
