1ère Interview de Kamel Morjane : son analyse, ses révélations et le rôle qu'il compte jouer
«J’aurai certainement un rôle à entreprendre, mais pas nécessairement de premier rang, a déclaré M. Kamel Morjane, ancien ministre de la Défense Nationale, puis des Affaires Etrangères, une semaine après son départ du gouvernement provisoire «pour aider M. Ghanouchi à former son cabinet», dans une interview exclusive recueille par Nizar Chaari pour Tunivision et radio Mosaique FM. Il a jouté : «Il y a beaucoup d’opinions, même parmi les destouriens, et je compte poursuivre les contacts et les consultations, le plus largement possible. Je rêve en fait de voir mon pays libre, démocratique et prospère. C’est mon vœu le plus cher.»
Après avoir enregistré le retour de la sécurité et la reprise de l’activité gouvernementale, M. Morjane a insisté sur l’impératif de la relance économique, avant de revenir successivement sur les évènements du mois de janvier, à la réaction internationale, à son propre retour en Tunisie en 2005, à ses relations avec le président déchu, notamment la réalité du lien familial, à la coquille vide qu’était devenu le bureau politique du RCD, à l’absence de concertation politique, la sclérose de l’appareil et aux rumeurs le donnant pour le successeur éventuel de l’ancien président. Au cœur de l’entretien, cependant, ses intentions politiques et ses projets. Une certitude qu’il n’a cessé de rappeler : les destouriens patriotes ne doivent pas disparaître de la scène et doivent avoir leur place dans le pays, comme toutes les autres familles et sensibilités politiques, dans une configuration à élargir et à définir.
Je suis heureux de constater le retour de la sécurité et la reprise de l’activité gouvernementale. Ma plus grande préoccupation actuelle est l’économie. Les motivations essentielles de la révolution sont certes politiques, mais elles reposent aussi sur le chômage, l’inégalité entre les régions, les disparités dans le développement, le clivage entre les catégories sociales. Nous trouvons donc à la base, un grand problème économique. Chaque jour, nous perdons pas moins de 200 millions de dinars. Mon grand espoir est de voir l’économie reprendre et les Tunisiens retrouver leur travail, dans le respect des droits de tous, en travaillant et revendiquant.
Quelle est votre évaluation des évènements du mois de janvier ?
Ce sont des évènements historiques, déterminants qui donnent une nouvelle orientation au pays avec un point de non-retour. Je voudrais lier cependant la révolution du 14 janvier 2011 à celle du 18 janvier 1952, celle qui avait auguré l’indépendance nationale. Je souhaite qu’à l’instar de la révolution de 1952 qui a réussi à arracher la souveraineté nationale, celle du 14 janvier parvienne à instaurer la liberté et la démocratie. Je rends hommage aux martyrs de ces deux révolutions et exprime ma haute considération à leurs artisans.
Vous étiez ministre des Affaires Etrangères, comment le monde a réagi ?
Nous sommes passés par trois phases successives. D’abord, un effet de surprise mêlée de prudence : qu’est-ce qui se passe en Tunisie ? Et cela de la part de nombreux pays, sauf ceux qui ont dès les premiers jours marqué leur soutien à ce mouvement. Puis, de l’admiration partout, dans le monde. Et enfin, j’imagine, de l’admiration mais avec une certaine appréhension de la part de pays qui sont dans situations similaires à celles qui prévalaient chez-nous avant la révolution. Dans l’ensemble, c’est une grande admiration.
Dans quelles conditions s’était effectué votre retour en 2005 ?
J’étais déjà revenu, une première fois, en Tunisie en octobre 1989 pour n’y rester que 10 mois à moisir dans un bureau au ministère des Affaires Etrangères, sans rien faire. C’est alors que j’ai décidé de repartir et de regagner l’ONU. Mon rappel à Tunis en 2005 fut pour moi une grande surprise et j’y voyais une sorte de revanche sur le sort qui m’avait été réservé en 1989 et une occasion de me remettre au service de mon pays qui m’a tout donné.
Et pourquoi à la tête du ministère de la Défense nationale ?
Il est vrai que j’étais surpris d’être désigné, contre toute attente, à la tête du ministère de la Défense Nationale et je vous assure, qu’à ce jour, en ignore les raisons. Je me suis dit que c’est peut être à cause de ma collaboration avec les armées, à la faveur de mes missions sous l’ONU, notamment au Congo. Mais, qu’el le qu’en soit la raison, j’estime que mon passage à la Défense constitue pour moi l’une des meilleures périodes de ma carrière qui m’a permis de découvrir une grande école de patriotisme. J’y ai côtoyé des officiers et des hommes de troupe de très haut niveau et j’ai pu aussi sillonner le pays et le connaître en profondeur, me rendant, sans médiatisation, dans les localités les plus éloignées, celles où il n’y a que l’armée.
Comment avez-vous trouvé le ministère des Affaires Etrangères, laissé par votre prédécesseur, Abdelwaheb Abdallah ?
Je préfère ne pas en parler, n’ayant pas l’habitude d’évoquer le travail de mes prédécesseurs. D’autres en jugeront.
Votre nomination à ce poste était-elle une tentative de sauvetage de l’action diplomatique tunisienne ?
Dès la première réunion avec les directeurs généraux dans une nouvelle tradition hebdomadaire que j’ai instituée pour chaque lundi, j’ai clairement affirmé que je ne suis ni le Messie, ni Zorro. Le travail diplomatique ne peut s’accomplir que par l’œuvre quotidienne de chacun et que je ne suis qu’un capitaine d’équipe, c'est-à-dire pas forcément le meilleur, mais celui qui a accumulé de l’expérience.
Aujourd’hui, il faut donc donner aux diplomates l’occasion et les moyens d’agir.
Vous avez été cité deux fois dans les câbles fuités par Wikileaks ?
C’est l’appréciation d’un diplomate, représentant d’un Etat. Je laisse le soin de l’évaluation à ceux qui ont pratiqué la diplomatie tunisienne.
Il y avait des tensions avec nombre de pays : Qatar à cause d’Al Jazeera, l’Algérie, les Etats-Unis, et même notre partenaire historique, la France, surtout avec la gauche ?
Avec l’Algérie, les relations n’étaient pas tendues, bien au contraire, très cordiales. Mais il y avait des difficultés dans les échanges commerciaux. Et c’est là un vrai problème maghrébin qui plombe chaque pays de près de deux points et demi de manque à gagner dans la croissance économique. Pour ce qui est des autres pays, le problème essentiel est celui des libertés et de la démocratie. Au lieu de construire, nous étions, dans la diplomatie tunisienne, comme des pompiers, volant d’incendie à l’autre pour éteindre le feu et éviter sa propagation. Heureusement que les choses ont à présent changé et vous avez vu la position de l’Union Européenne, du Parlement européen et de nombreux pays. Cela doit nous ouvrir rapidement l’accès au statut de pays avancé, qui était plombé devant nous.
Quelle est votre évaluation de la situation intérieure en Tunisie durant les cinq dernières années, comme vous l’avez pu l’observer depuis votre retour ?
Nous souffrions comme tous les tunisiens de cette sclérose politique, complètement étouffante. Chaque ministre n’était concerné que par son département sans le moindre droit d’expression sur les autres aspects et il a été très rare, pour ne pas dire quasi-exceptionnel que lors des conseils ministériels de se prononcer sur d’autres questions.
Même climat et mêmes pratiques au sein du bureau politique du RCD. Quand j’y étais désigné, ce fut pour le militant qui avait adhéré au Néo-destour à l’âge de 14 ans, une journée importante croyant accéder à un vrai centre de décision politique. Mais, je me suis rapidement rendu compte que le bureau politique était en fait une coquille vide. Je me rappelle que lorsque j’étais, début des années 70, président de la cellule de la Faculté de Droit de Tunis, le niveau des discussions et la qualité des débats étaient nettement plus élevés.
Il nous appartient aujourd’hui de procéder à notre autocritique, tellement j’étais meurtri par cette déliquescence.
Je prévoyais qu’il y aurait des mouvements, mais de cette ampleur qui m’a agréablement surpris.
Vous avez intégré le comité central du RCD en 2008. Quel regard jetez-vous sur ce parti ?
Parlons avenir. La Tunisie doit être un pays ouvert, modéré, qui donne l’occasion d’agir à tout un chacun, toutes les catégories et familles politiques, de toute sensibilités, sans la moindre exclusion, afin qu’elle constitue une véritable référence pour d’autres pays. Y compris de ce qui reste du RCD. Avec d’autres patriotes, nous réfléchissons aux vrais destouriens, purs et libres, afin qu’ils puissent avoir eux aussi leur place dans le pays. Un parti qui a son histoire et le prestige de ses leaders, Thaalbi, Bourguiba Chaker, Ben Youssef, Slim et d’autres ne saurait disparaître de la scène. Beaucoup de Tunisiens, sages, partagent ce point de vue. Je ne sais pas encore comment cela pourra se faire, mais nous devons favoriser la présence effective des destouriens patriotes.
Dès votre retour en Tunisie, certains ont vu en vous le dauphin ?
D’abord, la succession héréditaire n’est pas une idée républicaine et je ne saurais l’admettre. Il y avait en fait deux catégories. Ceux qui décelaient en moi la capacité et la compétence nécessaire pour être au sein du commandement. Et les autres qui se plaisaient à lancer les fausses rumeurs pour m’attirer des problèmes et susciter la peur. Ce qui est certain, c’est que je n’y ai jamais pensé et cela n’a affecté en rien mon travail et mes décisions.
Votre démission du gouvernement provisoire, quelques heures avant la formation du nouveau cabinet était-elle l’amorce d’une nouvelle étape dans votre parcours, montrant que vous étiez désormais libre de tout engagement ?
Ce fut en fait par patriotisme pour aider M. Mohamed Ghannouchi, face aux pressions subies, à constituer son gouvernement. J’ai donc préféré me retirer, reprendre ma liberté d’action et lorsque j’ai annoncé ma démission, je ne savais qu’elle interviendrait trois heures seulement avant la présentation du nouveau cabinet, tant les concertations tiraient en longueur.
Ce que je dois décider pour l’avenir demeure ouvert, déterminé uniquement par l’intérêt national.
Dans quelle mesure votre lien de parenté avec l’ancien président pourrait constituer un frein à vos ambitions politiques ?
J’accomplirai le devoir que j’estime le plus conforme à l’intérêt de mon pays, sans chercher le leadership.
Pour ce qui est de ce lien de parenté, je voudrais préciser que ma femme est la fille du cousin de l’ancien président. Je l’avais connue en 1977, c'est-à-dire dix ans avant qu’il n’accède au pouvoir. Et je vais vous dire, je souhaite à tous ceux qui me sont chers, d’avoir pour épouse une femme comme la mienne qui m’honore. Ensemble, nous avons fondé une famille soudée. Ma vie est avec elle, aujourd’hui et demain, et il n’y a rien de politique dans notre union. Tous ceux qui nous connaissent le savent, d’ailleurs. La question ne pouvait être posée.
J’avais eu avec le président déchu une relation de ministre avec le président de la République et non une relation familiale et il était rare que lors de nos entretiens, nous évoquions des questions qui ne relevaient pas de mes attributions.
Politiquement, quels sont les scénarios probables pour vous : créer un nouveau parti, rejoindre un autre, participer à la renaissance du Néo-Destour ?
J’ai adhéré à ce parti à l’âge de 14 ans. Mon père, président de la cellule destourienne de Hammam Sousse m’emmenait avec lui dans les réunions, dès mon jeune âge. C’est donc par fidélité à ces liens, que j’ai rejoint ses rangs. A présent, j’ai pris, depuis mon départ du gouvernement, le temps de réfléchir, de consulter, de contacter des patriotes, non seulement parmi les vrais destouriens, mais aussi de différentes familles et sensibilités non-destouriennes et je multiplie les rencontres et les échanges.
J’aurai certainement un rôle à entreprendre, mais pas nécessairement de premier rang. Il y a beaucoup d’opinions, même parmi les destouriens, et je compte poursuivre les contacts et les consultations, le plus largement possible. Je rêve en fait de voir mon pays libre, démocratique et prospère. C’est mon vœu le plus cher.
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si kamel est un patriote propre et integre. Tous les destouriens seront deriere lui
Mr Morjane,avec tout mon respect évitez d'interférer arec la révolution qui n'est pas la votre car tous ceux qui ont collaboré avec Ben Ali sont ses complices.Ou étiez vouis quand les Trabelsi et les Ben Ali pillaient le pays? Oui étiez vouis quand la police tiraiit sur des innocents? Même pas un mot de regrets. L'opportunisme ne passera plus.Merci de bien comprendre ça.
Il y a suffisamment de personnes compétentes et intègres pour barrer la route à la vieille garde qui tente de se racheter de s'être rendu complice d'un pouvoir sanguinaire!!!
Le parcours de M. Kamel Morjene, son engagement, son patriotisme et sa grande vision du monde ne peuvent que susciter respect et confiance l'amalgame avec les pratiques prédatrices de l'ancien régime et du clan mafieux s'amenuiseront avec le temps. son image d'un homme courageux et intègre rejaillira.La Tunisie libre a besoin de tous ses enfants
La Tunisie est riche de ses hommes qui pourront faire mieux qu'un ancien ministre de ben ali, témoin silencieux du pillage du pays, témoin silencieux des assassinats perpétrés contre le peuple Tunisien. Notre révolution est Grande, elle n'exige pas la mise en accustiion de tous les anciens ministres de ben ali. Mais qu'ils prétendent de jouer un rôle politique futur, c'est de l'indécence ! Un proverbre Tunisien : IN LAM TAS TA HI IFAAL MAA CHIET.
Bonjour, je suis tout-à-fait d'accord avec l'avis de MM. Lotfi Cherif & Dr Jredi. Kamel Morjane, c'est facile de venir aujourd'hui raconter ce que vous voulez. N'avez-vous pas défendu à maintes reprises la politique de répression du fouillard Ben Ali devant la Conférence sur les droits de l'homme des Nations Unies ? N'avez-vous pas rendu hommage et vanté le mérite du tyran Ben Ali, quand vous présidiez les cérémonies "7 novembre" dans les étoiles 5* à Genève ? Où étiez-vous quand nos compatriotes se faisaient tirer comme des lapins? Si vous êtiez vraiment partriote vous feriez mieux de laisser tomber, Tounes a suffisamment de compétences, propres, sans rien à se reprocher ! A bon entendeur, salut.
Une résurrection du Néo-Destour ? Je n'osais même plus y penser. Bon vent M. Morjane. Je suis sûr que beaucoup de jeunes vous suivront dans cette démarche. Ceux qui vous reprochent d'avoir travaillé avec l'ancien régime ou de n'avoir rien fait pour faire barrage aux Trabesi ou aux balles qui ont tué des tunisiens n'ont qu'a se poser eux-mêmes la même question. Certains ont été bernés jusqu'au bout. D'autres ne l'ont pas été et ont : * encouragé ce régime sanguinaire ; * profité de ce trafic d'influence ; * préféré se taire pour préserver leur vie, leur famille ou leur simple confort. Très peu s'y sont opposés et : * peuplent maintenant les cimetières ; * ont subi les pires tortures physiques et/ou morales E * ont été mis au ban de la société et de toute activité professionnelle. Personne n'a de leçon à vous donner.
EST-IL VRAI QUE GRÂCE AUX INTERVENTIONS COURAGEUSES DU GÉNÉRAL RCHID AMMAR ET DE M. KAMEL MORJANE UN BAIN DE SANG A ÉTÉ ÉVITÉ, PERMETTANT LA RÉUSSITE DE LA RÉVOLUTION ET LA FUITE DE BEN ALI? A MÉDITER AVANT DE JETER DES ANATHÈMES ....
Le peuple s est revolte s est suicide pour la liberte et la dignite apres 23 ans de repression policiere et dictature qui avec le temps on decouvre une mafia forme de pouvoir et de ministres mafieux pareil comme des criminels hautement organises. Monsieur Morjane etait membre de ce clan, cependant ni la tunisie ni le peuple n a besoin de lui ou de n importe quel membre du RCD, vous ne comprenez pas!!! le peuple en a marre de vous et de la couleur du RCD, arretez de vous metamorphiser ...enough is enough....laissons les jeunes trnaquille
Le parti au pouvoir á reigné sur la Tunisie pendant un demi siecle et responsable sur l´epoque de la dictature de Bourguiba et de Ben Ali. Quand á Thaalbi, Ben Youssef, Thameur et Hedi Chaker , seront toujours dans nos coeurs et non rien á faire avec la dicatautre du parti unique depuis 1962. Donc ce parti est totalement responsable de la catastrophe politique en Tunisie. Moi-meme j´etais victime de ce regime á parti unique au temps de Bourguiba, refugié politqiue pendant 15 ans. Tous les destouriens sont responsables que meme ceux qui étaient passifs. Ce parti doit disparaitre parcequ´il a souillé la Tunisie. Viva la Tunisie sans les destouriens.
Quelque soit la valeur de MR KM, c'est un homme d'une époque révolue. Notre pays a besoin de dirigeants jeunes qui comprennent les aspirations de ceux qui ont fait la révolution et qui investissent dans l'avenir. La majorité des pays développés sont dirigés par des moins de 60 ans (USA, France, Espagne , Grande Bretagne ......et puis Mr K Morjane a eu sa chance, il faut laisser la place à ceux qui arrivent et qui sont aussi nationaliste au moins comme Mr KM.
Monsieur Morjane, toute revolution efface le passe et ne veut meme plus parler du passe obscure de la dictature et du clan mafieux Ben ali et trabelsi. Avec toute politesse, dans ton interet "stay away of the revolution". Vive la tunisie libre et democratique.
An encouraging statement! Que les rencontres et échanges soient enrichissants!
je suis parfaitement éduqué et sensible aux gens dits "propres" mais je ne veux plus supporter de voir les représentants du régime de la MAFIA ben ali ( je dis bien ben ali et non seulement celle des trabelsi !! ) refaire surface pour se repositionner pour "servir" le pays !! je lance un "dégage" à tous ceux qui ont contribué à voler l'indépendance de la Tunisie ( du temps de Bourguiba ) et celles des tunisiens ( du temps de ben ali ) !! Mr MORJENE a eu une chance de partir - comme l'a fait Mustapha Nabli ou Med Charfi - MAIS il a préferé RESTER jusqu'au dernier jour de ben ali !! Si vous aimez le peuple tunisien quittez définitivement la scéne politique !!
Bien dit Dr Riadh Bourass : "Monsieur Morjane, toute revolution efface le passe et ne veut meme plus parler du passe obscure de la dictature et du clan mafieux Ben ali et trabelsi. Avec toute politesse, dans ton interet "stay away of the revolution". Vive la tunisie libre et democratique.
Dear former Minister Kamel Morjane, I really have a lot of respect and trust for you and your decision. We, the peoples of Tunisia who lived abroad are very very faithful to Our Beloved Tunisia. You are a great . Mrs Naima Remadi Nour
Bien dit Dr Djeridi !!
Non, non et non ! Il faut que M. Morjane prenne sa retraite. Il a fait partie de différents cabinets de Ben Ali et ne peut prétendre à un quelconque rôle dans la Tunisie de demain. Il a perdu sa virginité politique. Il lui est conseillé de reprendre sa carrière d'expert, d'écrire ses mémoires de ministre du dictateur et de nous expliquer comment il a pu taire sa conscience et exécuter les ordres d'un président honni par tout un peuple. Il ne pouvait pas l'ignorer.
Les destouriens patriotes!!!!!!!!! J' ai des doutes qu'ils existent réellement. Les RDCistes ont plutot profité de l'aisance d'un super-parti politique et sont considérés par les citoyens les opportunistes du Système. Les gens ont dit Khobz ouma wtajjammaa la. Pour entamer une carrière politique, il faut rompre avec ce passé honteux et être à l'écoute du PEUPLE. Moi, personnellement je vous respecte beaucoup, j'ai connu le RCD et à mon avis c'est vraiment inutile de faire renaitre un parti en état d'agonie. Le mieux c'est de créer un autre parti politique centriste regroupant les des gens compétents ,crédibles, intègres et capables de penser avec vous l'avenir du pays. Ces gens existent en Tunisie mais des destouriens patriotes, je ne crois pas, probablement il n'y a que vous qui continuez à l'être dans ce pays et parce que je n'ai pas le moindre doute que vous êtes un homme sincère, intègre et compétent permettez moi de vous indiquer la voie pour réussir votre carrière politique: Compter sur la nouvelle génération, exclue aujourd'hui d'un système qui veut fonctionner avec les incompétents de l'ancien et prétend rompre totalement avec le passé.
Accordons à Mr KM le bénéfice du doute. L'histoire jugera.
"Sob7an Allah moughaier al-a7wèl". Le Monde du vendredi 10 décembre 2010 : "Le Ministre tunisien des affaires étrangères, Kamel Morjane, a stigmatisé (condamné, désavoué) les câbles diplomatiques américains révélés par WikiLeaks (Le Monde du 07.12.2010), affirmant notamment que l’entourage familial du président Zine El Abidine Ben Ali est une «quasi-mafia » et que le régime tunisien «n’accepte ni critique ni conseil ». « Ces allégations sont infondées et ne reflètent nullement la réalité », a dit M. Morjane, les jugeant par ailleurs « sans crédit » voire «inacceptables ». Et on vient me raconter aujourd'hui : « Ce qui vient de se passer en Tunisie est positif, J’aurai certainement un rôle à entreprendre...». Alors là, je n'arrive pas à suivre, à l'aide. N'a rien compris celui qui continue à prendre Ettouensa pour des imbéciles. Ta7ia Tounes :)
Le parcours de M. Kamel Morjene, son engagement, son integritee ne peuvent susciter que confiance et respect. L avoir ainsi que M. ghanouchi dans l ancien regime, a permis a notre pays de ne pas totalement sombrer, malgre toutes les derives, sans eux et tres peu d autres, notre pays aurait totalement sombre.La Tunisie libre a besoin de toutes ses competences, de l experience , de l ouverture, soyons le petit pays que l on citera en exemple dans le monde pour son civisme, sa fierte, sa solidaritee, un peuple unifie, avec toutes ses competences de tout age, et de tout bord. Voici ce que peux etre une democratie exemplaire.
Merci infiniment Mme Monia Braham, M. Béji, Dr Jeridi, M Hamdi et tous les autres qui veulent oublier le passé. M. Morjane insiste, il s'obstine à garder son poste. il n'a pas vraiment saisi que les Tunisiens sont moins cons qu'il pense. Ta7ia Tounes.
je comprend pas ces attaque gratos sur Mr morjane de certain personne "Corompus sur ce site" !! Moi j aime bien Mr kamel Morjane !et c est l homme dont la tunisie a besoin! j esper qu il choisira une bonne equipe pour le bien de la tunisie! et oui on reve tous d etre la suisse de l afrique :)
Je connais Kamal depuis 1978, pour avoir travaillé et, largement sympathisé avec lui, au sein du HCR (ONU) que j'ai quitté en 1981. Nous nous sommes revus parfois dans des colloques universitaires à Genève. Depuis 1987 nos liens se sont distendus, on voudra bien en comprendre les raisons. Je veux ici témoigner de la grande rigueur et honnêteté intellectuelle de cet homme. En politique et, au-delà de ses relations familiales avec Ben Ali, il s'est fourvoyé. Je veux bien adhérer aux explications qu'il nous livre aujourd'hui. Mais enfin, faut-il vraiment 6 ans pour se remettre d'une erreur? Kamal, l'autocritique livrée ici, et tu le sais est insuffisante. Bien entendu nul ne va t'accuser des malheurs de la Tunisie de 1987 à 2011. Mais tu dois à la Révolution de jasmin, toute la vérité, témoigner dans le détail de toutes les dérives et les crimes de Ben Ali, en conscience et pour aider ton pays dans sa reconstruction. Tu re-mériteras de ma confiance et donneras à notre amitié un second souffle. J'attends, comme tous tes compatriotes, cette "confession" nécessaire, je sais que tu le feras. Bien à toi, Ahmed. Lausanne, le 6 février 2011
Please leave, and leave us in peace! Vox Populi, Vox Dei"! Et le peuple ne veut plus aucun des rebuts de l'ancien régime! De grâce, il faut cesser de faire croire aux tunisiens qu'ils ont besoin d'un pilote à bord. Le pays tout entier à prouvé sa maturité en prenant en main son propre destin: la Tunisie peut fonctionner en pilote automatique avec aisance! Je suis définitivement: out with the old in with the new! A bon entendeur salut!
Pourquoi éviter de parler du RCD auquel vous avez appartenu et ne citer comme destouriens patriotes que des personnes de l'ancien PSD. Votre responsabilité est engagée dans certains errements diplomatiques de l'ancien régime. Il vous incombe de témoigner en toute transparence des pressions que vous avez subi pour être totalement blanchi aux yeux de vos compatriotes.
Lol, lol et encore Lol : La machine US se met vraiment en marche pour repositionner son pion, aprés avoir été prise de cours par le mouvement populaire... Relais sur plusieurs support de l'interview du "grand homme" que serait Morjane, que l'on essaie de nous présenter comme un visionnaire clairvoyant ... alors que ce n'et qu'un nouveau visage du RCD et des intérets sionistes. Morjane : nous en avons marre, mais vraiment marre des bonimenteurs, DEGAGE, US: désolé, vous auriez du bouger avant le peuple, trouvez un autre cheval... j'espère vraiment que les éléctions ne seront pas truquées ! ...
M. Kamal Morjane est probablement un homme honnête dans le sens où il n'a pas détourné d'argent public. Mais il y a quelques mois, il vantait devant le Parlement la contribution de Leila Trabelsi au rayonnement de la Tunisie à l'étranger! On vous pardonne volontiers ces dérives et d'avoir assumé jusqu'au bout la politique de ZABA, mais pitié, quittez avec Hédi baccouche et beaucoup d'autres, et laissez nous reconstruire une classe politique!
nous sommes tous victimes d'un régime dictateur , nous sommes tous sauvés in extremis par la volonté d'un peuple qui , autre fois menait son combat contre le colonialisme , la Tunisie a besoin de tous ses enfants pour passer le cap de deux volets: 1- démocratie et libertés 2- chômage et développement . mr morjane je vous croie .
Certain parle au nom de peuple et dit le peuple ne veut pas Mr KAMEL MORGANE et je dis a ces personne qui t'on permit de parler au nom du peuple ?moi j'appartiens a ce peuple et je dis oui pour monsieur Kamel et chacun et libre de son choix et ne parlera jamais au nom du peuple avant les éléctions.
Peronne n'a le droit de dire Dégage... seule les urnes!
La Messe est dite. Vive la Démocratie. La Tunisie appartient aux Tunisiens, à ceux qui lui sont fidèles, c-à-d ceux qui préservent, d'abord et avant tout, l'intérêt de la Nation. Vive la Tunisie.
Tunisie nouvelle a besoin d hommes nouveaux n ayant eu aucun lien avec regime dictatorial ben ali. Mr. Morjane pouvait , s il avait eu a coeur de servir la tunisie et rien que la Tunisie, entreprendre une action politique en dehors du systeme corrompu et despotique du president dechu. A bon entendeur salut.